Wednesday, October 16, 2013

October 2, 2013


«On a choisi de s'établir ici pour avoir... (photo Janick Marois)
«On a choisi de s'établir ici pour avoir une qualité de vie. Maintenant, on est bombardés d'ondes cellulaires», dénonce Olivier Burnham, qui habite le secteur de Sutton Junction.
PHOTO JANICK MAROI
Michel Laliberté
MICHEL LALIBERTÉ
La Voix de l'Est
(Sutton) Les opposants à la construction d'une tour cellulaire de Bell Mobilité à Sutton Junction pourraient recourir aux tribunaux pour stopper le projet. Le maire de Sutton, Pierre Pelland, doute toutefois que cette approche fonctionne.
Un avocat est en train d'étudier un recours possible, explique Olivier Burnham. Une demande d'injonction pourrait être déposée devant la Cour supérieure, a-t-il dit. La raison invoquée porterait sur un vice de procédure dans les consultations publiques que Bell Mobilité devait tenir avant de lancer ses travaux, a-t-il précisé.
M. Burnham, qui habite le secteur de Sutton Junction avec sa conjointe depuis 1999, ne comprend pas que seulement cinq propriétaires aient été avisés par lettre que l'entreprise projetait de construire une tour cellulaire tout près de leur maison. Il fait remarquer qu'entre 30 et 40 maisons se trouvent dans un rayon de 250 mètres du site où la tour sera érigée. Le forgeron de métier dit avoir écrit à Bell Mobilité ainsi qu'à Industrie Canada pour faire valoir son opposition, comme le processus l'y autorise, mais assure n'avoir jamais reçu d'accusé de réception ou de réponses à ses questions. «Ça n'a rien d'une consultation», dénonce-t-il.
Hier encore, des citoyens ont fait connaître leur opposition au projet. Une quarantaine d'entre eux ont manifesté devant l'hôtel de ville en matinée. Plusieurs reprochent au conseil municipal d'avoir cédé devant la multinationale au lieu de prendre la défense des citoyens du secteur de Sutton Junction.

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